Pas à pattes et Cie

Hommage à Sam, petit chien courageux

« Ce n’était ni la bonne heure, ni le bon endroit mais il était là en laisse, à côté de sa maîtresse. A l’autre bout du chemin, il y avait un molosse. J’ai juste eu le temps de prendre Sam, mon petit chien dans les bras, la bête attaquait. J’ai été mordue au doigt puis il s’es attaqué à mon chien, mordant son ventre, sa gorge, son nez, ses oreilles. S’il était resté au sol, il aurait été dépecé, mangé. Sam n’a pas poussé un gémissement, ni un cri.

Pourquoi la SPA donne ses chiens mordants, agressifs à des gens. Il y a tellement de gentils petits chiens à adopter, de chats ronronnants et rêvant d’une famille. On, voit trop de gros chiens dans de petits appartements dormant dehors, sur les balcons, les terrasses, de jour comme de nuit, quand les maîtres sont absents. Pourquoi rendre les chiens enragés ? J’entends souvent, ce n’est pas de la faute des chiens, mais alors, c’est bien la faute des maîtres ?

Gentils maîtres, je voulais vous prévenir, attention à vos chiens, vos chats. Eux aussi peuvent se faire attaquer. Il y a beaucoup de gros chiens que les maîtres ont du mal à retenir. J’aime les animaux mais je pense que ce qui s’est passé pour mon chien ne devrait pas arriver.

Bientôt, ces chiens s’attaqueront aussi aux gens. »

 

M.V. Pithiviers

(Lu dans la rubrique Courrier des lecteurs du « Courrier du Loiret » du 5 février 2015)

Une bonne éducation canine passe aussi par une importante socialisation. Le jeu entre congénères (même entre gros et petits) en fait partie intégrante et demeure essentiel pour avoir des chiens équilibrés.

Ne pas confondre syndrome de privation et autisme...

Chiens et enfants s'entendent mais ne se comprennent pas toujours

"Foulcan", "Tyson", "Nicolas" et les autres...

A propos

Que la campagne est belle

La campagne qui me passionne, c'est celle-ci, bien sûr et là, à tous les coups les chiens votent "Pas à pattes et Cie"

Cette fois-ci, ça y est, ils sont tous là. Les candidats sont sur la ligne de départ, tels de fringants lévriers qui attendent que s'ouvrent les portes pour courir derrière le leurre, en nous faisant prendre au passage des vessies pour des lanternes. Les paris sont ouverts, amis le sjeux ne sont pas faits. François est à trois contre un, mais tous les spécialistes affirme que Nicolas, toujours un peu cabot, conserve de beaux restes et dans la dernière courbe peut prendre la corde pour attraper le lièvre et s'offrir une place au soleil..

La campagne électorale occupe notre horizon par le biais du paysage médiatique depuis des semaines et des semaines. rien sur les animaux, c'est la grande différence entre l'homme et le chien, le chien ne vote pas... Rien sur les chiens, ce n'est pas forcément fait pour déplaire à tout le monde, dans ce sens j'ai envie de partager avec vous l'excellent édito de Alain Dupont le rédacteur en chef du magazine "Chiens sans laisse". (avec ce mois-ci en "une" un dossier sur le Beauceron, le coup de coeur sur le boxer et un bel article sur "la grande oddyssée" plus bien sûr tous les résultats en vente en kiosque 5,95 euros)

"Les semaines qui viennent vont être occupées par les élections présidentielles et législatives. Tant de sujets cruciaux sont à aborder que la place de nos chiens dans la société sera mise de côté.

Et c'est tant mieux.

Hormis les litanies habituelles concoctées pour les médias spécialisés, aucun candidat ne laissera la moindre place à nos chiens dans des discours fixés sur le chômage, le pouvoir d'achat et la grandeur de la France.

Et c'est tant mieux.

Marre qu'on utilise les drames occasionnés par nos chiens pour des effets d'annonce heureusement suivi par rien, surtout quand on sait que les tragédies vécues il ya quelques années concernaient avant tout des situations familiales, impossibles à cadrer au niveau législatif, par définition ouvert à tous.

Depuis 1999 et la loi sur les chiens dits dangereux, les autorités cynophiles ont pris les mesures adéquates et nos clubs canins ont mis en avant l'intégration du chien dans la cité, même si le rott et l'amstaff ont été victimes du délit supposé de sale gueule.

Ainsi nos politiques oublient le chien...

Et c'est tant mieux.

Et pour reprendre la grande phrase de Coluche en parlant des gardiens de la paix... Plutôt que la garder, il vaut mieux qu'il nous la foute..."

"Zappeur au pied !"

Jeudi 24 novembre 2011

Je m’appelle « Zappeur », non pas parce que mon j’ai toujours bon pied (Zappeur bon pied), mais parce que mon panier est juste à côté de la télévision. C’est dire si je suis devenu intelligent en trois ans. Un œil sur les infos et une oreille attentive sur les commentaires de mes maîtres. Ainsi va mon monde…

 

Actuellement, mon bon maître explique, à qui veut l’entendre, la crise : « cela revient à dépenser 5700 euros par mois quand on en gagne 3000 et qu’en plus on a une dette de 339 000 euros à rembourser… » L’explication semble claire, seulement vous en connaissez-vous des banques qui vous laisseraient faire… Il y a bien longtemps que les huissiers seraient passés pour tout rafler. Sauf bien sûr si je me mets à aboyer. Les huissiers n’aiment guère les chiens pourtant ils sont comme nous, il est rare qu’ils ne trouvent pas un os à ronger. A la semaine prochaine.

"Zappeur au pied !"

Jeudi 17 novembre 2011

Je m’appelle « Zappeur », non pas parce que mon j’ai toujours bon pied (Zappeur bon pied), mais parce que mon panier est juste à côté de la télévision. C’est dire si je suis devenu intelligent en trois ans. Un œil sur les infos et une oreille attentive sur les commentaires de mes maîtres. Ainsi va mon monde…

 

Mon bon maître semble plus gai, il ne cesse de fredonner « si j’étais président » de Gérard Lenorman. Sans doute dû au fait que du côté des hommes politiques, il a entendu la droite traiter François Hollande de « Babar ». C’est alors que les chamailleries ont commencé puisque la gauche a surnommé Nicolas Sarkozy de « Astérix ». Cela promet pour la suite, car la campagne électorale n’a pas encore débutée. Mon maître dit que : « … même si cela ne relève guère le niveau, à l’approche de Noël, il vaut mieux cela que du conflit de connards ! » A la semaine prochaine.

« Zappeur au pied ! »

Jeudi 10 novembre 2011

Je m’appelle « Zappeur », non pas parce que mon j’ai toujours bon pied (Zappeur bon pied), mais parce que mon panier est juste à côté de la télévision. C’est dire si je suis devenu intelligent en trois ans. Un œil sur les infos et une oreille attentive sur les commentaires de mes maîtres. Ainsi va mon monde…

 

C’est toujours la crise qui domine à la maison. L’austérité est de mise à tous les étages. J’ai déjà été prévenu, l’os de veau ce sera que tous les quinze jours et je vais passer à des croquettes de supermarché. Tant qu’ils ne me rabotent pas ma niche, cela reste supportable. Je ne suis même pas certain d’avoir un cadeau pour Noël. Heureusement qu’à la télé, il repasse des épisodes de Rex. Tiens, en parlant de raboter, mon bon maître s’est mis au bricolage, histoire de limiter les frais aussi. Lorsque j’étais avec lui au garage,avant qu’il ne s’écrase le doigt au marteau, j’ai pu découvrir un ciseau à bois, comme quoi la concurrence est rude. Jusqu’alors les chiens étaient les seuls à aboyer… A la semaine prochaine.

"Zappeur au pied !"

Jeudi 3 novembre 2011

Je m’appelle « Zappeur », non pas parce que mon j’ai toujours bon pied (Zappeur bon pied), mais parce que mon panier est juste à côté de la télévision. C’est dire si je suis devenu intelligent en trois ans. Un œil sur les infos et une oreille attentive sur les commentaires de mes maîtres. Ainsi va mon monde…

 

Le G20 aura été fatal à mon bon maître. Il reste en pyjama à la maison, ne se rase plus oublie mes promenades quotidiennes. Les problèmes de la Grèce le font maigrir à vue d’œil. Même l’amitié retrouvée entre Nicolas et Barack ne l’émeut plus. Il attend fébrile le nouveau plan de rigueur que concocte le gouvernement. La crise était financière là voilà qui met à plat le moral des troupes. En ces temps maussades la seule solution prônée par le fils de mon maître tient en une phrase : « il est grand temps de fréquenter les sex shop, prendre du viagra et relire les oeuvres complètes de DSK »… Le fils de mon maître fait des études de psychologie et préconise lui un nouveau plan de vigueur... A la semaine prochaine

Quand les maîtres aboient…

 

Pas facile d’éduquer un chien… Tel maître, tel chien… Les chiens aboient, la caravane passe… Mais lorsque c’est le chien qui se met à aboyer dit-on pour autant qu’il a la rage ? D'un maître on peut sans doute le penser. Je vous raconte...

Dans le monde du chien j’ai déjà vu pas mal de trucs mais je pense et j’espère que je vais continuer à être étonné. Dans le monde des humains, je n’ai pas terminé non plus à en découvrir de belles. La scène se déroule un matin de novembre, dans le nord du Loiret. Cela sent la betterave à souhait et le jour peine à se lever malgré le changement d’heure. J’ai une paire d’heures d’avance sur mon rendez-vous qui a lieu à quelques encablures d’ici. Comme dans la voiture, un chien fait équipe avec moi, pourquoi pas en profiter pour faire un petit tour, histoire de s’oxygéner. Nous voilà partis et nous empruntons une rue qui n’en finit pas et qui répond au doux nom de « rue de Chantaloup ». La plaine est à perte de vue, c’est ça la Beauce et il faut bien avouer que cela a un certain charme. Je suis sûr que les marins, les vrais savent de quoi je parle. Cette rue sans fin alterne trottoirs et bas côtés en herbe comme si la ville n’osait pas encore prendre possession de toute la surface. L’herbe c’est bien pour les chiens, ils savent apprécier et lèvent la patte, comme pour rendre hommage à la nature. Cependant, plus on avance, plus les pavillons sont présents, en rangs serrés. Il est facile d’imaginer que d’ici quelques années, les espaces herbeux ne seront plus que piètres souvenirs. Voilà que je me sens bucolique ce matin comme si le mois de novembre n’avait pas prise sur moi. D’ailleurs, il faut bien avouer qu’il a du mal à s’installer cet avant dernier mois de l’année qui entre le matin et le soir ne sait s’il imite le mois d’avril ou le mois de septembre. De quoi attendre sans s’en faire l’été de la Saint Martin. Des aboiements au loin me font sortir de mes pensées bucoliques et météorologiques. Plus on avance, plus le bruit est prononcé. Normal, derrière la clôture d’une demeure à quelques dizaines de mètres, deux chiens nous ont senti venir et nous attendent depuis un moment. En effet, le comité d’accueil est composé d’un sharpei et d’un bulldog anglais. Deux  chiens craquants qui prennent au sérieux leur travail de gardiens, derrière la clôture. Les aboiements redoublent. Le chien qui m’accompagne, d’un naturel lui aussi bucolique, ne semble pas perturbé et continue à lever la patte au gré du vent. Dans l’enceinte de la maison, s’active le maître des lieux près de son automobile, une belle voiture (désolé je ne connais pas les marques…). Un monsieur que je m’empresse de saluer, près à lui parler du temps et même du beau temps. Seulement, il ne répond pas à mon bonjour; c’est son droit. Dans l’instant, il m’invective  même estimant que je suis  beaucoup trop près de sa clôture et que je ne marche pas assez vite. Bien sûr je ne comprends pas le message, mieux je m’accroupis pour rattacher mon lacet se faisant un peu lâche. Les chiens aboient toujours mais pas de façon agressive, en revanche le « chef » hausse le ton un peu plus, sûr que s’il pouvait mordre… Nous continuons notre route comme si de rien n’était… Après coup, je m’en veux un peu, j’aurai du , quand même,pisser sur sa clôture. C'est certain, les problèmes de territoire demeurent quand même source de guerre, alors lorsqu’on peut les éviter, autant pisser ailleurs…

Moralité : il ne suffit pas d’éduquer son chien, il faut aussi aimer son pro-chien

Les chiens n'ont pas le monopole des aboiements, il y a des maîtres qui savent aussi hausser le ton pour faire déguerpir le promeneur trop lent